Coreano | Subs: Castellano/English/Français/Italiano/Portugués (muxed)
101 min | x-264 1124x720 | 6500 kb/s | 256 kb/s AC3 | 23.97 fps
5,27 GB
101 min | x-264 1124x720 | 6500 kb/s | 256 kb/s AC3 | 23.97 fps
5,27 GB
La sirvienta
Este film de 1960 de Kim Ki-young representa un verdadero rescate del
arcón del olvido a manos del señor que auspició su restauración, Martin Scorsese. La historia comienza con un triángulo amoroso
entre un profesor de piano puritano y conservador, su esposa
aparentemente ideal y la taciturna sirvienta de la casa, una jovencita
que queda embarazada y desencadena una serie de venganzas reciprocas. Lo
que en un inicio parece ser una trama romántica clásica se va torciendo
hacia el melodrama psicótico y termina desembocando en una comedia
negra que hasta cuenta con una hilarante interpelación final. El trabajo
del elenco, el guión y la realización son inobjetables, estupendos para
el nivel profesional y técnico de la época. Nada que envidiar a las
epopeyas del corazón del genial Douglas Sirk. Hanyo es
una curiosidad imperdible que llega desde Corea. (Emiliano Fernández)
La servante
C'est, au départ, le récit d'un banal adultère. Un homme, honorable
professeur de musique, trompe un soir sa femme avec la jeune servante du
couple. Cette nuit d'amour va engendrer une situation intenable car la
servante tombe enceinte et menace de déshonorer le couple en annonçant
la situation tout en exigeant d'avoir désormais l'homme pour elle seule.
S'ensuivent une série d'affrontements brutaux, ahurissants, un
avortement provoqué par une chute dans l'escalier, le meurtre d'un
enfant, une tentative d'empoisonnement, tout cela déterminé par la lutte
de deux femmes pour la possession d'un homme faible et velléitaire.
Ce qui frappe immédiatement le spectateur qui tomberait sur cette
Servante, c'est l'incroyable violence de situations qui y sont
représentées, c'est un cheminement inéluctable et théâtral vers le pire
qui emporte les protagonistes, prisonniers de leurs pulsions, vers la
catastrophe, la mort, la destruction.
La Servante relève du drame psychologique en quasi-huis-clos
(remarquable utilisation du décor et de son escalier central), du
mélodrame érotique, du film d'horreur. C'est surtout un film qui
retrouve l'essence même de ce que peut être un grand et cruel
naturalisme cinématographique, celui qu'ont pu, en leur temps, exprimer
un Stroheim ou Bunuel. Une impression qu'une courte et rassurante
séquence finale, sans doute justifiée par la censure, ne parviendra pas à
dissiper. (Jean-François Rauger - La Cinémathèque française)
The Housemaid
The film is a domestic thriller telling of a family's destruction by the
introduction of a sexually predatory femme fatale into the household. A
composer has just moved into a two-story house with his wife and two
children. When his wife becomes exhausted from working at a sewing
machine to support the family, the composer hires a housemaid to help
with the work around the house. The new housemaid behaves strangely,
catching rats with her hands, spying on the composer, seducing him and
eventually becoming pregnant by him.
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